Le Cpa est un équipement de Valence Romans Agglo

Le dernier costume n'a pas de poche

Du 15 février au 13 avril

D'après la bande-dessinée éponyme de Laurent Galandon et Paolo Castaldi

Chamesddine Marzoug est un pêcheur de Zarzis, un village situé au sud de la Tunisie. Pour lui, peu importe le passeport, la couleur de peau ou la religion : tout le monde a le droit de reposer en paix. Il a créé un cimetière qui offre une sépulture aux migrants anonymes morts en Méditerranée. Laurent Galandon est allé à sa rencontre et l’a accompagné dans ses démarches. À ses côtés, il a croisé la route de jeunes Tunisiens, de migrants en centre d’accueil, de pêcheurs, de militants... De là est née la BD Le dernier costume n’a pas de poche, adaptée en exposition par Le Cpa et son auteur, à la découverte du cimetière des candidats migrants.

Planches de BD et photographies de Laurent Galandon tissent un dialogue autour d’un récit empreint d’humanité, avec la participation de Carolina Kobelinsky et Valentina Zagaria, chercheuses en ethnologie.

Réalisée par Le Cpa, d'après la bande-dessinée éponyme de Laurent Galandon (scénario) et Paolo Castaldi (dessin), Futuropolis, 2025

Autour de l'expo

Visite inaugurale avec Chamesddine Marzoug et Laurent Galandon Dimanche 16 février à 15h
Mothership, ciné-rencontre Jeudi 10 avril à 18h30
La rencontre entre Laurent Galandon et Chamesddine Marzoug

Avec une cinquantaine de BD à son actif dont le prix Jeunesse du Festival d'Angoulême 2025, Laurent Galandon est un scénariste valentinois reconnu qui s’inspire de l’Histoire et de sujets de société pour bousculer les préjugés. Pour son nouvel opus, Le dernier costume n’a pas de poche, le processus créatif demeure le même : documentation, scénarisation, création de personnages fictifs… Sauf qu’ici, son personnage principal est bien réel en la personne de Chamesddine Marzoug, rencontré lors de son enquête en Tunisie, à Zarzis, plaque tournante de l’immigration clandestine. Depuis plus de dix ans, Chamesddine Marzoug s’occupe bénévolement des nombreux corps retrouvés au large des côtes.

Tous deux sont engagés dans des combats profondément humanistes. Pour l’un, c’est permettre à des exilés échoués d'être enterrés avec dignité. Pour l’autre, c’est raconter les injustices du monde contemporain. Ils nous donnent en partage leur rencontre dans cette exposition, et tout particulièrement, lors de la rencontre du 16 février à 15h.