Le monument de Montréal : "La réparation"
Francine Larivée, 1998
Inauguré en 1998, « La réparation » est un monument réalisé par l’artiste Francine Larivée dans un parc public de Montréal. À travers le génocide des Arméniens, premier crime de ce genre, il commémore l’ensemble des génocides du XXème siècle.
Perché au sommet d’un monticule cerclé de murets, ce monument prend la forme d'un temple de marbre blanc coupé en deux par le milieu. Dans cet espace étroit se font face deux murs de granit rouge, gravés des noms de peuples victimes de génocides au XXème siècle. L’espace entre ces deux murs est éclairé, symbolisant la guérison. Le temple brisé repose sur cinq socles évoquant les cinq continents, allégorie d’une humanité frappée à plusieurs reprises par le fléau du génocide, et porteuse de son héritage mémoriel. De par son emplacement élevé, il impose au visiteur une ascension progressive, et réflexive, vers son sommet.
Geste commémoratif fort, ce monument fait de l’espace public où il est implanté un lieu de douleur et de mémoire, mais également un lieu de paix et de pardon comme son nom l’indique.
La réparation, Francine Larivée, Guerinf, CC-BY-SA-4.0