• Exposition produite par Le Cpa et les Archives départementales de la Drôme
    Un siècle de réfugiés dans la Drôme
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La Seconde Guerre mondiale

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L’État français, de la répression à la persécution

Le gouvernement de Vichy s’applique, dès son arrivée, à mettre en œuvre une politique xénophobe et antisémite, à l’image du IIIe Reich.

Dans la Drôme, les deux camps de Loriol et Montélimar, après une brève fermeture en juin 1940, sont remis en activité dès juillet. Plusieurs nationalités y sont présentes : des  Luxembourgeois, des Belges, des Autrichiens, des Allemands.

Fin 1940, sont mis en place les Groupements de travailleurs étrangers (GTE) qui servent de réservoirs de main-d’œuvre pour l’Allemagne nazie, mais aussi d’outils de gestion des  étrangers pour l’État français. En septembre, le 533e GTE est installé à Saint-Vincent-de Charpey. Il regroupe principalement des Espagnols. Puis, en mai-juin 1941, le 352e GTE est installé à Crest. Les GTE Montélimar et Loriol vont être aussi des lieux de transit vers les camps de Vénissieux, des Milles, de Gurs ou de Rivesaltes.

Rapidement, la France de Vichy participe, avec des arrestations en masse, à la Solution finale. La Drôme n’est pas épargnée et connaît de nombreux épisodes dramatiques. Les travailleurs juifs enrôlés de force dans les GTE sont victimes de ces rafles à partir de juillet 1942 et déportés fin août à Auschwitz. En juillet 1942, une rafle importante a lieu à Saint-Rambert-d’Albon, laissant la ville en état de choc. La grande rafle du 26 août 1942 touche notamment les communes de Nyons, Dieulefit, Crest, Mirmande, Valence, etc.

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