Une question toujours d’actualité
En Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Somalie, en Libye, dans les deux Soudans, dans certaines régions d’Afrique – où sévissent des groupes armés, des guerres et des conflits violents de toutes sortes – l’effondrement des structures étatiques et les dictatures engendrent des masses considérables de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, et des départs importants de populations.
En 2019, le nombre de personnes contraintes de vivre en-dehors de leur territoire a atteint 71 millions selon l’ONU, son plus haut niveau depuis la Seconde Guerre mondiale. On compte parmi elles presque 26 millions de réfugiés, dont plus de la moitié est âgée de moins de 18 ans, auxquels s’ajoutent quatre millions de personnes apatrides qui ont été privées de nationalité.
Contrairement aux idées reçues, la plupart des réfugiés se trouvent dans les pays voisins du leur. Ainsi, en France, près de 92 000 personnes ont demandé l’asile pour la première fois en 2018 – entre 500 et 1000 dans la Drôme – et 26 % l’ont obtenu. Par nationalité, les plus représentés sont les Afghans, les Albanais, les Géorgiens.
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