• Exposition produite par Le Cpa et les Archives départementales de la Drôme
    Un siècle de réfugiés dans la Drôme
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    Un siècle de réfugiés dans la Drôme
Le Cpa est un équipement de Valence Romans Agglo

La Seconde Guerre mondiale

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Engagements collectifs et mobilisations individuelles

Une France souterraine s’organise pour apporter soutien et protection aux minorités réprimées.

Dans la Drôme, Germaine Chesneau, qui tenait à Peyrins, une "maison d’enfants à caractère sanitaire", se lie avec les réseaux tels que l’Œuvre de secours aux enfants (OSE) et Amitié chrétienne pour accueillir et sauver des enfants juifs français et étrangers.

En 1941, l’abbé Glasberg ouvre un centre à Saint-Thomas-en-Royans, à l’hôtel Bitsch du Pont-de-Manne, pour accueillir les personnes ayant entre 40 et 60 ans libérées des camps. Le 26 août 1942, la gendarmerie arrive munie d’une liste et arrête 40 personnes qui seront déportées. L’abbé Glasberg décide alors de disséminer les réfugiés localement, sous de fausses identités.

Dieulefit, avec l’école Beauvallon de Marguerite Soubeyran et Catherine Krafft, est aussi un lieu de refuge pour les enfants juifs. Ils ont pour enseignants des juifs exclus des écoles françaises, des Allemands antinazis.

Par ailleurs, à partir de novembre 1942, la Cimade s’installe à Valence, 23, côte des Chapeliers. Très investie auprès des prisonniers dans les camps, elle organise, dans la clandestinité, des filières de passage vers la Suisse, notamment à partir du Chambon-sur-Lignon.

Le sauvetage est aussi le fait de nombreuses personnes anonymes. Des intellectuels et artistes juifs sont ainsi cachés dans le département, à Saint-Donat-sur-l’Herbasse, à Dieulefit, à Buis-les-Baronnies, à Mirmande, etc.

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