• Exposition produite par Le Cpa et les Archives départementales de la Drôme
    Un siècle de réfugiés dans la Drôme
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La Seconde Guerre mondiale

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Réfugiés en résistance

Les réfugiés républicains espagnols regroupés dans les GTE sont souvent appelés à partir travailler en Allemagne. Pour s’y soustraire, certains entrent en résistance. C’est le cas de Manuel Almazan, Espagnol qui se trouvait au GTE de Crest en juin 1944 avant de passer au maquis. On dénombre une soixantaine de républicains espagnols parmi les FFI drômois.

D’autre réfugiés, juifs, antinazis allemands – souvent communistes – arméniens, italiens, etc. rejoignent eux aussi les rangs de la Résistance. C’est le cas de Jules Fischer, né à Hambourg en 1904, qui rentre en France le 1er mai 1940 comme réfugié politique, venant de Belgique. Il est envoyé au GTE de Crest, avant de devenir réfractaire au STO et d’intégrer la compagnie Pons.

Dans la montagne de Vesc, Ella Schwarz-Rumpf et Hermann Nuding, deux communistes allemands, organisent la résistance et coordonnent les parachutages d’armes et de matériel.

Dominici Gabrieli rentre en France le 6 mai 1943, par Menton, comme militaire de l’armée italienne. Il déserte pour rentrer dans la Résistance à Saoû. Michel Galliano, quant à lui, faisait partie de la Résistance italienne. Il se réfugie en France, où les résistants de Briançon l’accueillent, puis il rejoint sa mère à Rochegude.

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