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Les oubliés

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Une nouvelle vie en Syrie et au Liban

La majorité des Arméniens de Cilicie trouve refuge en Syrie et au Liban. Les premières années de 1920 sont les plus difficiles pour ces exilés qui, pour la plupart, vivent dans de grands camps dressés notamment à Alep, Beyrouth, Alexandrette (Iskenderun), etc.

Les réfugiés sont dans un premier temps abrités sous des tentes distribuées par l’armée française ou le Near East Relief, puis, après quelques années, les tentes sont remplacées par des baraques. Ces camps constituent d’immenses bidonvilles aux conditions d’hygiène précaires. Pour se protéger de l’humidité du sol, les baraques sont construites sur pilotis. Ainsi, plus tard, le rez-de-chaussée deviendra une boutique, épicerie ou cordonnerie.
À l’initiative du Haut-Commissariat français, les Arméniens sont très vite naturalisés syriens ou libanais et, dans la deuxième moitié des années 1920, les responsables français affichent une réelle volonté d’établir définitivement les Arméniens dans ces deux pays.

Ainsi, un grand projet de construction de nouveaux quartiers urbains à Alep et à Beyrouth est mis en œuvre. Un nouveau chapitre s’ouvre alors pour ces Arméniens en Syrie et au Liban.

À voir

Extraits de films réalisés par l’Union Arménienne générale de bienfaisance (UGAB) et  destinés à ses donateurs. Ils témoignent des actions réalisées et de la vie des Arméniens dans les villes grecques d’Athènes et Salonique, deux centres importants de regroupement des réfugiés.

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