• La France au Proche-Orient, 1918-1923
    La guerre après la guerre
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Les nouvelles guerres

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La guerre franco-turque

Au Proche-Orient, le but de la politique de Paris est d’installer solidement une base française face à la puissance britannique, et surtout, de mener à bien l’exploitation économique et commerciale du Levant. Toutefois, à partir de la fin 1919, les heurts violents entre kémalistes et troupes françaises se multiplient partout en Cilicie et dans les Territoires de l’Est.

Le général Dufieux face à la guérilla kémaliste

À la tête de la 156e division qui devient la 1ère division de Cilicie, le général Dufieux a été nommé commandant militaire et administratif. Avec les modestes effectifs dont il dispose, il doit organiser la lutte contre la résistance turque à l’occupation française et mettre en œuvre la politique française de gestion des populations locales.

La France qui manque de moyens et de soutiens se trouve rapidement dépassée par une nouvelle forme de guerre : l’action des kémalistes repose sur une guérilla permanente menée par des bandes armées et des brigands qui harcèlent l’armée française et les villages chrétiens mais également musulmans, pour les dissuader de collaborer avec l’occupant. Ces groupes sont composés d’anciens soldats, de tchétés ou de Kurdes, soutenus par les notables locaux et les anciens unionistes – CUP, le parti au pouvoir dans l’Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale.

Les affrontements redoublent en 1920 avec le siège des grandes villes peuplées d’Arméniens, telles que Marache, Aïntab, Ourfa, etc.

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